Anne-Laure Liégeois nous ouvre les page de l’œuvre de la sociologue féministe marocaine Fatéma Mernissi avec « Harems ».
Toutes trois se sont rencontrées sur des [...]
Les coups, l’humiliation, la compétition ? C’est pour ton bien, mon enfant ! Sabrina Chézeau interroge les violences ordinaires sans juger, en faisant circuler la parole. Un spectacle utile !
Victor n’a ni les crocs ni la carrure, ni la niaque ni le cuir solide de ceux qui peuvent encaisser sans broncher. Victor n’est pas de la race des seigneurs. Il est plutôt de ceux qui saignent. « Il n’est ni l’élève modèle ni le fils rêvé qui répond aux attentes de son père. Il a plutôt des énormes plaques rouges sur la peau et aime slamer avec les mots. », dit Sabrina Chézeau pour présenter le personnage qu’elle a inventé après une année passée à recueillir les témoignages d’enfants et d’adolescents, et à mener des entretiens avec des professionnels de l’accompagnement à la parentalité.
À un moment on peut dire « non »
Ce travail de collecte a donné naissance à « un récit poignant plein de dérision, d’espoir et d’humanité », dans lequel la musique électronique et acoustique de Guilhem Verger « fait vibrer les mots autant que le corps et le mouvement ». « Dans cette histoire vient résonner la voix de tous les indignés, de tous les repoussés, les exclus, les faibles, les soumis. Ceux que la société laisse sur le carreau. » Sabrina Chézeau cherche avec eux « le chemin d’une révolution », guidée par Carmela Acuyo et éclairée par les lumières subtiles de Mathieu Maisonneuve et Patrick Cunha. Pour sortir du cercle infernal de la violence, une mue sociale est nécessaire, pour qu’apparaisse « La peau qui suit, la peau qui naît (…) une peau plus loin. Juste un peu plus loin. »
Catherine Robert
à 10h30. Relâche les 6, 13 et 20 juillet.
Réservations : contact@artephile.fr
Durée : 1h15.
Toutes trois se sont rencontrées sur des [...]
Librement inspirée d’un fait divers, la pièce [...]
Road-trip échevelé, joyeux et bouleversant [...]