Mi-ange, mi-démon, le trompettiste sarde fait parler la poudre de son Devil Quartet.
Faut-il encore présenter l’esthète de la trompette qu’est Paolo Fresu ? Délicatesse dans le phrasé et justesse dans le doigté, le Sarde ne peut que séduire de son souffle les âmes sensibles aux versions oniriques du jazz. Le voilà de retour dans une salle qu’il habite depuis des lustres, avec son Devil Quartet, une dénomination un brin sarcastique qui renvoie au feu Angel Quartet avec lequel il fit le tour de la planète. Cette fois, l’atmosphère est plus électrique pour ces quatre forts en thèmes italiens : Bebo Ferra à la guitare, Paolino Dalla Porta à la contrebasse et Stefano Bagnoli à la batterie.
Vendredi 11 février, à 21 h au New Morning. Tél. 01 45 23 51 41. Places : 23 €.