ORCHESTRE NATIONAL D’ILE-DE-FRANCE

Au fil des années, l’ONDIF a beau changer de chefs et parfois de projets, une de ses marques de fabrique reste sa capacité à concevoir des programmes de concerts propices à stimuler la curiosité du mélomane le plus blasé. On se réjouit ainsi d’avance d’entendre sous la direction d’un jeune chef anglais qui fait beaucoup parler de lui à Londres, l’Ouverture des Noces de Figaro de Mozart, puis, du même Wolfgang, le Concerto pour hautbois en ut majeur K314 défendu en soliste par le génial russe Alexei Ogrintchouk, finalement très rarement à l’affiche à Paris, puis le délectable Divertimento on «Sellinger’s Round» de Michael Tippett, inspiré par une mélodie anonyme du XVIe siècle, et pimenté de citations de Gibbons, Purcell, Arne, Field et Sullivan, et enfin la Symphonie n°5 de Schubert, touchante œuvre de jeunesse (composée à l’âge de 19 ans) au pré-romantisme et à la grâce quasi mozartiens…

J. Lukas