Bertrand Chamayou
Le pianiste livre un beau programme autour [...]
Dernière étape, en trois concerts, du marathon Chostakovitch lancé la saison dernière. Au programme : quatre symphonies et les deux concertos pour violon.
À l’orée de la dernière salve de ces concerts menés tambour battant par Valery Gergiev, le bilan est inégal. Il n’empêche : ils montrent une lecture actuelle des quinze symphonies, par des interprètes qui ne furent pas les contemporains du compositeur (au contraire des Mravinsky, Kondrachine, Sanderling ou Rojdestvenski). Valery Gergiev convainc davantage dans les symphonies qui, moins classiques que la Cinquième ou la Dixième, restent aujourd’hui en marge du grand répertoire – sa lecture de la Neuvième Symphonie a été une révélation. Cela tombe bien : il lui reste à diriger, outre les deux « symphonies de guerre » (les Septième et Huitième), les deux mal-aimées, les Onzième et surtout Douzième, censées chanter les révolutions de 1905 et 1917. Les deux concertos pour violon, écrits pour David Oïstrakh, sont confiés à l’impeccable Vadim Repin et à la jeune Alena Baeva.
J.-G. Lebrun
Le pianiste livre un beau programme autour [...]