Orchestre de chambre de Paris

©Pour Douglas Boyd, « l’expérience de l’orchestre est avant tout une aventure humaine… ». © JB Millot

Pour Douglas Boyd, « l’expérience de l’orchestre est avant tout une aventure humaine… ». © JB Millot

VIOLON ET ORCHESTRE SYMPHONIQUE / THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES

Publié le 26 mars 2016 - N° 242

Douglas Boyd dirige deux symphonies de Schubert et le Concerto pour violon de Sibelius avec Viktoria Mullova en soliste.

Le grand chef Nikolaus Harnoncourt, qui vient de disparaître, fut l’un des mentors de Douglas Boyd, le chef écossais qui a pris cette saison les commandes de l’Orchestre de chambre de Paris. Un de ceux (avec Claudio Abbado) qui lui ont donné l’envie de passer, un jour, du hautbois et de l’anonymat des rangs de l’orchestre, à la baguette et au podium de chef. En dirigeant les Symphonie inachevée D. 759 et Symphonie n° 4 D. 417 « Tragique » de Schubert lors de son prochain concert parisien, Douglas Boyd aura certainement une pensée particulière pour Nikolaus Harnoncourt qui, on s’en souvient, a gravé avec les Berliner Philharmoniker l’une des plus belles intégrales qui soient des symphonies du Viennois. Le Concerto pour violon op. 47 de Sibelius complète le programme, sous l’archet indiscuté de Viktoria Mullova.

J. Lukas