The artificial nature project
Comment mettre en scène la sensation de la nature ?
Les Nocturnes du Théâtre Louis Aragon proposent de découvrir, sur un mode souvent inattendu, le travail des artistes en résidence. C’est l’occasion de voir des pièces détonantes, de plonger dans la pratique, de goûter d’autres façons d’aimer la danse…
Grand Angle : le nom de baptême de la première Nocturne de l’année propose « d’élargir son champ de vision » en découvrant le travail de deux compagnies, qui nous invitent, sur des registres très différents, à rejouer nos repères et nos attentes vis-à-vis de l’art chorégraphique. Dans Kharbga, pièce pour six interprètes chorégraphiée par les chorégraphes franco-tunisiens Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek, les danseurs nous emmènent dans un paysage visuel et sensoriel, fait de chaleur et de lutte des corps. Puis le chorégraphe japonais Hiroaki Umeda nous entraîne dans sa recherche sur la lumière, avec Haptic installation, installation vidéo. Les paupières deviennent un écran, et la lumière une véritable sensation : le corps du spectateur est alors au cœur de l’expérience.
Marie Chavanieux
Comment mettre en scène la sensation de la nature ?