Americas Connection
Au cœur de l’année de célébration de son [...]
Comme tous les étés, le New Morning profite des beaux jours pour concocter une programmation des plus radieuses.
On se répète, tous les ans : au New Morning, c’est un festival de musiques, hiver comme été. Les habitués et les touristes de passage s’y retrouvent, comme toujours. Et à l’heure de la saison festivalière, la salle propose un plateau comme rarement. Pour bien commencer, place aux femmes avec Woman to Woman, un septette de haute volée avec notamment Renée Rosnes aux claviers, Cécile McLorin Salvant au micro et Anat Cohen à la clarinette. Quoi de plus normal pour ce club piloté depuis des lustres par des femmes ! Si d’autres dames seront de la fête (Cyrille Aimée le 21 et Céu le 28), force est de constater que ledit sexe fort se taille néanmoins la majeure partie de la programmation. Et il y en aura pour tous les goûts. Des bons vieux aventuriers de la Great Black music (le Sun Ra Arkestra le 10) aux grands classiques du jazz-rock (Mike Stern et Randy Brecker le 12).
Revue d’effectifs
Pas moins de trois jours (les 13, 14 et 15) seront consacrés au quintette de Roy Hargrove, trompettiste qui est devenu un habitué des lieux. Ce n’est pas le seul : le funkster brésilien Ed Motta (le 11), le guitariste John Scofield (le 26), le totémique Roy Ayers et son éternel Ubiquity (les 24 et 25), les Blind Boys of Alabama et leur formidable coup de blues (le 22) ont pris l’habitude de passer par la rue des Petites Écuries. Ce n’est pas encore le cas de deux musiciens qui se sont révélés ces derniers temps, et qu’il est fortement conseillé de ne pas manquer : le saxophoniste Shabaka Hutchings avec ses Ancestors sud-africains (le 20) et le chanteur palestinien Tamer Abu Ghazaleh, en guise de conclusion des festivités, le 29.
J.Denis
New Morning, 7 et 9, rue des Petites Ecuries, 75010 Paris. Du 3 au 29 juillet. Tél : 01 45 23 51 41.
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