Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise
L’un des rois de la rumba congolaise est à [...]
Le bassiste virtuose est de retour à Paris après trois ans d’absence.
Qui ne connaît pas Marcus Miller ? Le prince de la basse, maître du slap, qui a combiné la folle virtuosité de Jaco Pastorius avec le sens du groove de Bootsy Collins, est depuis quatre décennies un musicien admiré, tant par le public que par ses pairs. Ce grand amoureux de la France a toujours pris plaisir à se produire à Paris, où depuis ses premières apparitions au Théâtre du Châtelet aux côtés de Miles Davis, il a présenté la plupart des projets qu’il a développés sous son nom.
Passage de flamme
Refusant de s’enfermer dans un genre, il a depuis toujours décliné ses talents au service des plus grands musiciens, d’Al Jarreau à Aretha Franklin en passant par Eric Clapton ou Herbie Hancock. Celui qui est, depuis 2013, Artiste pour la paix de l’UNESCO et porte-parole pour la commémoration de la « Route de l’Esclave », prône une vision qui défend la diversité des musiques issues de la diaspora africaine sans pour autant vouloir l’enfermer dans une optique mémorielle. Aussi ses concerts brassent-ils avec bonheur le funk le plus terrestre à des improvisations jazz en passant par des riffs venus du rock ou des couleurs brésiliennes… Toujours soucieux de transmettre la flamme qui lui fut tendue par Miles Davis alors qu’il avait à peine la vingtaine, Marcus Miller s’entoure de jeunes musiciens qu’il repère au cours de ses tournées et à qui il sait donner leur chance. Cette compagnie juvénile n’est peut-être pas pour rien, d’ailleurs, dans le fait qu’il conserve, sous son fameux « pork-pie hat » noir repris à Lester Young, des allures et une énergie de jeune homme.
Vincent Bessières
à 20h30. Tél : 01 74 34 53 53. Place à partir de 45€.
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