Chez Joséphine
Ceinture de bananes et allusions [...]
Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault forment un duo où le fantastique croise le technologique.
C’est avec l’ingénierie de Dassault Systèmes que les chorégraphes ont imaginé l’univers visuel qui baigne littéralement le spectacle. Construit sur des projections vidéo plaquées aux murs, sol et plafond de l’espace scénique, il démultiplie la vision pour plonger le regard du spectateur dans une immersion 3D. Au cœur de ce dispositif, les corps jouent avec les apparitions et disparitions de l’image, entrant en relation avec les chimères qui peuplent un monde fantastique sorti tout droit d’un rêve. Un rêve où Ionesco croise Le Lac des Cygnes, où la poésie rivalise avec l’humour et le décalage, où la danse s’exprime autant dans les corps que dans l’image qui se meut. Ce monde onirique permet d’enchaîner les tableaux, de s’autoriser les mélanges les plus fous, de croiser la narration avec des envolées d’absurdité.
N. Yokel