Lucas Debargue joue Bach, Schumann, Fauré et Scriabine

Admiré par les uns, décrié par les autres, le pianiste Lucas Debargue est une personnalité dont le jeu ne laisse jamais indifférent. Il a le don des programmes intelligents et sans facilités. Le 15 janvier à la Philharmonie, il ose commencer par le Concerto italien de Bach pour ensuite bifurquer vers la Troisième Sonate de Schumann, ce qui est on ne peut plus orthodoxe. Mais après l’entracte, il revient avec Fauré dont il donne la Barcarolle op. 42, ce qui est là encore logique, car le Français était un amoureux de la musique de l’Allemand. Puis voici la délirante Quatrième Sonate de Scriabine, qu’il fait suivre par la Ballade op. 19 de Fauré avant de revenir à Scriabine, mais à celui de la jeunesse, avec la Fantaisie op. 28.

Alain Lompech