Marathon du concerto avec le Concert de la Loge
Dans le cadre du nouveau festival [...]
Kirill Serebrennikov présente sa première mise en scène à l’Opéra de Paris, très attendue.
Pour Kirill Serebrennikov, l’opéra – et le théâtre en général – parle nécessairement d’ici et de maintenant. Le metteur en scène a magistralement expérimenté cet axiome avec la production de Parsifal qu’il a signée en 2021 à l’Opéra de Vienne. Alors assigné à résidence en Russie – il a réalisé sa mise en scène à distance –, il faisait de l’ultime opéra de Wagner, situé dans un monde carcéral, un hymne à la liberté, une liberté jamais acquise, insaisissable et douloureuse, mais qui est le moteur de la vie et de la pièce. Parsifal est une œuvre de transfiguration et c’est bien cela que fait Kirill Serebrennikov. Il exploite ainsi tous les éléments de l’œuvre, livret et musique intimement mêlés, toutes les couches de sens que Wagner superpose.
Dans la continuité de Parsifal
Pour Lohengrin, le metteur en scène, désormais installé à Berlin et libre de ses mouvements, reste évidemment fidèle à ses principes : la complexité de l’œuvre, qui épouse les doutes éprouvés par les personnages, doit être le reflet de la complexité du monde d’aujourd’hui. S’il inscrit ses deux mises en scène dans une forme de continuité, Kirill Serebrennikov ne souhaite pas en dévoiler davantage. À découvrir donc lors des représentations, avec une distribution intéressante (Piotr Beczala dans le rôle-titre et Johanni van Oostrum et Sinéad Campbell-Wallace qui alterneront dans celui d’Elsa) sous la direction du britannique Alexander Soddy, qui s’est forgé de fortes affinités wagnériennes à l’Opéra de Mannheim.
Jean-Guillaume Lebrun
Les 23, 27, 30 septembre, 11, 14, 18, 21, 24 et 27 octobre à 19h.
Tél. : 08 92 89 90 90.
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