Un Américain à Paris de George et Ira Gershwin dans la mise en scène de Christopher Wheeldon
Cinq ans après y avoir été créée, la comédie [...]
Installée de longue date à Paris, la violoniste danoise est allée jusqu’à Cuba pour enregistrer son nouvel album.
« La musique cubaine, c’est la première chose qui s’est écrite sur ma page blanche après le conservatoire au Danemark », se souvient Line Kruse. Venue s’installer à Paris au sortir de ses études, la violoniste a en effet débarqué dans une Ville Lumière gagnée par la fièvre de la salsa. Parmi ses premiers engagements, un groupe de musique traditionnelle cubaine qui jouait toutes les semaines en public. Elle s’y est familiarisée avec le phrasé, a développé sa culture rythmique : « Cela m’a semblé très évident » dit-elle en y repensant. Ce sera la naissance d’une passion, et une porte d’entrée vers bien d’autres aventures musicales d’inspiration latino-américaine, comme sa participation au Gotan Project ou ses collaborations avec le percussionniste argentin Minino Garay.
Cubas si !
Line Kruse, pour autant, n’avait encore jamais mis le pied à La Havane. « Né de la curiosité de voir Cuba », son disque a fini par l’y emmener. Elle y a enregistré accompagnée par le trio du pianiste Harold Lopez-Nussa, l’un des nouveaux grands noms du piano jazz cubain, qui partage avec elle une culture classique et un amour de la musique russe qui s’incarne notamment dans une adaptation inattendue du second mouvement du concerto pour violon de Prokofiev. « Tout de suite, ils font danser la musique », s’émerveille-t-elle au souvenir des séances. Autre invitée de taille, la chanteuse Daymé Arocena, nouveau joyau de La Havane. Rentrée à Paris, Line Kruse a paré l’ensemble d’une étoffe de cordes qui donne à son disque une profondeur subtile. Une « Invitation » à laquelle il est difficile de résister.
Vincent Bessières
à 20h30. Tel. 07 56 81 99 77. Places : 15 à 20€.
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