Sharon Eyal et Gai Behar nous présentent leur formidable « Delay the Sadness »
Après l’avoir dévoilée à Montpellier Danse, [...]
La chorégraphe grecque Lenio Kaklea chorégraphie une volière humaine, fantasque et satirique, où l’utopie se heurte à la surveillance.
Pour Lenio Kaklea, l’oiseau n’est ni symbole ni métaphore : il devient outil de satire. Sa volière humaine, d’une beauté bigarrée et carnavalesque, interroge la fabrique des identités et la mécanique du collectif. Derrière les costumes fantasques et les unissons festifs, une tension affleure : celle d’un monde qui surveille, classe, homogénéise. L’apparition d’un drone au-dessus des têtes agit comme un signal d’alerte. L’utopie vire au soupçon. Ce microcosme dansé, inspiré des fables et des cités imaginaires, révèle une fragilité contemporaine : celle d’un vivant exposé, scruté, menacé. Kaklea cherche à faire entendre une dissonance. Et si ces oiseaux dansaient pour conjurer l’intrusion ? Leur agitation devient résistance, leur fantaisie une réponse à l’ordre. Dans cette volière, c’est l’humain qu’on observe — dans ses élans, ses peurs, ses désirs de fuite.
Agnès Izrine
Les 20 et 21 novembre à 19h30, samedi 22 à 17h.
Tél. : 01 53 65 30 00. Durée : 1h15.
Dans le cadre du Festival d’Automne.
Egalement le 24 novembre au Musée de l’Orangerie (version in situ), le 17 novembre au NEXT Festival, BUDA/ Kortrijk, Belgique.
Après l’avoir dévoilée à Montpellier Danse, [...]