Insula Orchestra : Laurence Equilbey célèbre Bizet, mais aussi Massenet et Théodore Dubois
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Pour sa 70ème édition, les Nuits de la Citadelle proposent sept soirées qui condensent l’identité pluridisciplinaire d’un festival nourri par les héritages du passé et tourné vers l’avenir.
L’ouverture des Nuits de la Citadelle résume les intentions de cette édition anniversaire : « rendre hommage aux différentes facettes de l’histoire du festival à travers les artistes d’aujourd’hui, sans pour autant se figer dans une mémoire muséale ». C’est au cours d’une discussion avec José Martinez au sujet de la tournée du Junior Ballet, nouvellement créé comme une académie s’ouvrant, au-delà de l’École de danse, aux jeunes talents venus du monde entier, que Pierre-François Heuclin a proposé d’accueillir les premières dates françaises en régions de cette formation ambassadrice de la tradition vivante de l’Opéra de Paris. De Balanchine à Anna López Ochoa et José Martinez, en passant par Béjart, le programme met à l’honneur l’héritage néo-classique et sa relecture contemporaine. En écho à cette dynamique, la clôture en apothéose avec Mourad Merzouki et la compagnie Käfig dans Beauséjour célèbre les liens intergénérationnels avec l’énergie juvénile du hip hop interprétée par des corps vieillissants.
D’une génération à l’autre
Le 31 juillet, la soirée théâtrale avec l’adaptation du film culte Le Cercle des poètes disparus mise en scène par Olivier Solivérès, et incarnée par de jeunes comédiens autour de Stéphane Freiss, illustre cette question de la transmission. Le retour de Natalie Dessay le 29 en constitue un exemple remarquable. « Sisteron l’a suivie à chaque étape de sa carrière : opéra, jazz, théâtre. C’est en famille, avec Laurent Naouri et ses enfants, Neima et Tom, qu’elle revient dans sa quatrième vie, la comédie musicale. » Par sa nouvelle aventure artistique avec l’Ensemble Double Sens, Nemanja Radulovic se réinvente dans Bach et Vivaldi, le 24 au Cloître Saint-Dominique, qui accueille également, le 8 août, l’une des figures du piano jazz français, Paul Lay, en trio dans ses propres créations qui répondent à Bach, Gershwin et Peterson. Quant à l’Orchestre Philharmonique de Marseille le 3, le pianiste prometteur Darren Sheng joue sous la direction de l’émérite Daniel Kawka, comme un autre pont vers l’avenir à la Citadelle.
Gilles Charlassier
Citadelle de Sisteron, mont de la Citadelle, 04200 Sisteron ; Cloître Saint-Dominique, 04200 Sisteron.
Tél. : 04 92 61 06 00.
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Cette édition 2025 est endeuillée par la [...]