« Second souffle » ou l’optimisme envers et contre tout de la clarinettiste Morgane Raoux.
Accompagnée par Nicolas Wanczycki ou Bertrand [...]
Depuis Platon, il faut que le philosophe soit roi pour que la cité soit juste. Mais que se passe-t-il quand la femme du prof de philo devient ministre ? Hugues Leforestier interroge le couple et le pouvoir.
« Les maux ne cesseront pas pour les humains avant que la race des purs et authentiques philosophes n’arrive au pouvoir ou que les chefs des cités, par une grâce divine, ne se mettent à philosopher », écrit l’aristocratique Platon. Jusqu’à présent, cette race supérieure n’a guère régné, même si le grand Jaurès fut reçu troisième à l’agrégation de philosophie et devint député. Hugues Leforestier imagine la vie d’un couple heureux et sans histoire que vient percuter la réalité du pouvoir. Lui est professeur de philosophie, habitué à explorer les arcanes du contrat social, elle est dirigeante d’entreprise. À l’occasion d’un remaniement ministériel et par volonté d’ouverture à la société civile, le président de la République la nomme ministre.
Qui va garder les enfants ?
« A partir de là, ELLE va se révéler à elle-même, jusque dans un sentiment – inconscient jusqu’ici – d’infériorité dû à son statut de femme, et à la dialectique brillante de son mari philosophe. LUI va voir ses repères s’envoler en fumée, réalisant au passage que son statut masculin lui conférait une supériorité de droit. », écrit Hugues Leforestier, qui interprète ce drôle de duo en compagnie de Nathalie Mann. On a beau être philosophe, on n’en est pas moins homme ; on a beau être femme, on n’en est pas moins capable de commander… Le prof de philo peine à admettre qu’on ait préféré sa femme pour gouverner ; l’épouse du penseur s’aperçoit qu’elle préfère la chose publique aux petites affaires du quotidien. Ca pique, ça grince et ça branle dans le manche quand les femmes s’y mettent !
Catherine Robert
à 11h25. Relâche le mercredi.
Tél. : 04 13 68 06 59.
Durée : 1h15.
Accompagnée par Nicolas Wanczycki ou Bertrand [...]
Dans un seul en scène tendre et poétique, [...]
Sarah Mck Fife offre une place centrale aux [...]