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Le portrait de l’infante et l’amour sorcier

Le portrait de l’infante et l’amour sorcier - Critique sortie Danse
Légende : Quand la virtuosité des danseurs parle de sorcellerie. Photographie : Olivier Houeix.

Publié le 10 mai 2009

Le Ballet Biarritz présente à Bezons deux pièces célébrant une Espagne rêvée, où se déploient passions et mystères, sur les musiques de Maurice Ravel et de Manuel de Falla.

Thierry Malandain est connu pour les dialogues qu’il se plaît à instaurer entre une danse que l’on pourrait qualifier de « néo-classique » et des références issues de différentes époques historiques : il interroge ici différents aspects du patrimoine et de l’imaginaire espagnols. Pour Le Portrait de l’infante, il a choisi de collaborer avec le sculpteur Manolo Valdés, dont Les Ménines font écho à celles de Vélasquez. Seize danseurs, qui semblent sortis du tableau de Vélasquez, se fondent dans la musique de Ravel. En deuxième partie, L’Amour sorcier nous transporte chez les Gitans d’Andalousie : le spectre d’un amant mort surgit chaque fois qu’un autre tente de prendre sa place. Le charme sera rompu lorsque la jeune Gitane sera parvenue à détourner l’attention du revenant vers une autre jeune fille… Dans ce monde de superstition et de sorcellerie, la danse apparaît comme un moyen d’expression évident, qui révèle à la fois la sensualité et la rébellion.
Marie Chavanieux


Le portrait de l’infante et L’Amour sorcier, chorégraphies de Thierry Malandain, le 26 mai à 21H au Théâtre Paul Eluard, 162 rue Maurice Bertaux, 95870 Bezons. Tél. 01 34 10 20 20.

A propos de l'événement


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