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Irène Bonnaud met en scène Eschyle, et fait [...]
C’est l’un des artistes emblématiques du monde de la création japonaise. Homme de lettres, homme de cinéma et homme de théâtre, Matsuo Suzuki présente Le Journal d’une machine à la Maison de la culture du Japon à Paris.
Akitoshi, un directeur d’usine castré et violent ; Sachiko, son épouse, qu’il bat régulièrement ; Michio, son frère cadet, qu’il tient prisonnier au bout d’une chaîne ; Keiko, une femme masculine et sèche qui s’offre comme « machine sexuelle » à Michio. Créé en 1996, repris aujourd’hui dans une nouvelle mise en scène (spectacle en japonais, surtitré en français), Le Journal d’une machine « dépeint la complexité des liens d’amour et de haine qui unissent ces quatre personnages ». Tournant en dérision « la violence et les discriminations propres à la société japonaise », Matsuo Suzuki révèle ici un « microcosme familial au bord du chaos ». Un microcosme totalement déjanté qui, entre tragique et burlesque, joue avec les références populaires japonaises pour dénoncer certains aspects des rapports humains/machines, hommes/femmes, employeurs/employés, bourreaux/victimes…
Manuel Piolat Soleymat
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