« Bestioles », première mise en scène de Sephora Pondi au Studio de la Comédie-Française
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Le Festival Les Singulier.es fête sa dixième édition. Du 29 janvier au 21 février, au CENTQUATRE-PARIS, ce rendez-vous annuel des écritures scéniques contemporaines réunit onze propositions de théâtre, de musique et de danse. Avec, pour fil rouge, le thème du portrait et de l’autoportrait.
Depuis dix ans, à la fin du mois de janvier et au début de celui de février, le CENTQUATRE-PARIS ouvre des espaces d’exploration et de rêverie pluridisciplinaires à travers la programmation du Festival Les Singulier.es. Cette saison, ce sont onze spectacles qui viennent, durant un peu plus de trois semaines, rendre compte de la multiplicité des formes, des écritures et des voix qui composent les paysages contemporains des arts vivants. « Pour cette édition anniversaire, déclare l’équipe de l’institution parisienne dirigée, depuis septembre dernier, par Valérie Senghor, le festival renoue avec son fil originel : celui du portrait, ou plutôt des portraits – multiples, fragmentés, réinventés – et autoportraits. Autant de doubles imaginaires ou de figures réelles convoquées sur les plateaux pour dire le monde, le questionner, et parfois le réparer ». Ces propositions de théâtre, de théâtre musical et de théâtre chorégraphique n’hésitent jamais à se jouer des frontières, se faisant « les porte-voix de destinées singulières ».
Les porte-voix de destinées singulières
Parmi les artistes programmés lors de cette édition 2026, Juliette Davis met en scène une comédie de science-fiction inspirée de l’univers d’Ursula Le Guin et de Pedro Almodóvar (Pedro). Thomas Bellorini part sur les traces d’un souvenir familial par le biais d’une mise en abyme sonore et musicale (L’Enfant qui tremble). L’artiste de flamenco Paloma Pradal se raconte dans son premier seule-en-scène (Et vous qui êtes-vous ?). Clémentine Colpin signe le portrait d’une femme de 75 ans (Annette, Prix des lycéens et Prix SACD Impatience 2024). Le metteur en scène Michel Schweizer imagine un jeu de société grandeur nature en dialogue avec le public (DOGS [Nouvelles du parc humain]). Le conteur Sébastien Barrier s’ouvre à nous de sa fascination pour le groupe de post-punk britannique Sleaford Mods (Dear Jason, Dear Andrew)… Cette année comme les années précédentes, Les Singulier.es poursuivent l’utopie « d’un festival ouvert et éclectique », d’un festival qui cherche à être « au plus près des réflexions et des enjeux de l’époque que les artistes entendent déployer sur scène ».
Manuel Piolat Soleymat
Tél. : 01 53 35 50 00. www.104.fr
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