A Leaf, Chorégraphie de Nina Santes et Célia Gondol
Complices de longue date, Nina Santes et [...]
Lionel Courtot adapte et met en scène Les Chênes qu’on abat qui relate la dernière rencontre à Colombey entre de Gaulle et Malraux. Une joute verbale doublée d’une interrogation sur le destin de la France.
Si le dialogue entre hommes ou femmes de pouvoir et artistes est fréquent dans l’Histoire – il n’est que de citer Michel Ange et Jules II, Diderot et Catherine de Russie ou Voltaire et Frédéric II -, peu de textes relatent avec précision leurs conversations comme Les Chênes qu’on abat, ce livre – sans doute fantasmé – où Malraux relate sa dernière rencontre avec le général de Gaulle un soir de décembre 1969. Dans une prose lyrique et intense, l’écrivain « érige la statue du Commandeur et dessine les traits d’un héros romantique en butte au destin, rattrapé par le temps et en proie à une souffrance morale et physique », explique le metteur en scène Lionel Courtot. Porté par les comédiens Philippe Girard et John Arnold, le dialogue quasi socratique revisite cette fin du XXe siècle où politique et philosophique se mêlent. Une façon de mieux comprendre les enjeux d’alors et notre monde d’aujourd’hui.
Isabelle Stibbe
à 18h15. Relâche les lundis 8, 15 et 22 juillet.
Complices de longue date, Nina Santes et [...]