Les Inaccoutumés
Inlassablement, la Ménagerie de Verre [...]
Né dans le Grand Foyer du Théâtre National de Chaillot, le Bal Moderne fête ses 20 ans.
En 1953, Michel Reilhac lance le « bal moderne ». L’idée paraît vouée à l’échec : le bal, c’est ringard ; rien ne semble plus éloigné de la création chorégraphique que la pratique sociale, conventionnelle, de la danse… Quelques chorégraphes répondent néanmoins à l’invitation. Ils créent de courtes chorégraphies que des danseurs enseignent aux participants, dans une ambiance festive. Le succès est fulgurant : porté par Oonagh Duckworth, à laquelle Michel Reilhac a confié les droits du Bal Moderne, le concept entame rapidement une carrière internationale. Il fête aujourd’hui ses vingt ans : les 15 et 16 novembre prochains, nous sommes tous invités à danser des phrases inventées par Anne Teresa De Keersmaeker, Daniel Larrieu, Sidi Larbi Cherkaoui, Mathilde Monnier… A l’heure où l’on déplore la frontière qui perdure entre public et art chorégraphique, pratique amateur et création contemporaine, le bal moderne représente l’utopie – réussie – d’une mise en corps, et en partage, de la danse d’aujourd’hui.
Marie Chavanieux
Inlassablement, la Ménagerie de Verre [...]
« Quelques pensées sur la chute »… c’est ce [...]