“Roméo et Juliette avec distance” de La Baraque Liberté : Shakespeare et le clown, ou la confrontation de l’amour fou avec le gel hydroalcoolique
Prendre un classique parmi les classiques, [...]
La compagnie Lolita Monga et la compagnie DLDO, dirigée par Guy-Pierre Couleau, s’associent pour donner corps à l’oratorio post-apocalyptique de Svetlana Alexievitch sur le désastre de Tchernobyl.
Toute divinité réclame des victimes. Le progrès et l’industrie cyniques ont dévoré les leurs sur l’autel de Tchernobyl. Explosion, incendie, chaleur intense, nuage radioactif, et puis chape de ciment et de silence sur la centrale et sur les hommes. Interdit de se plaindre, encore plus de faire des corrélations entre l’accident et la multiplication des morts dans la région. Zone bétonnée et interdite, la région de Tchernobyl est devenue un no man’s land où résonne encore la voix des suppliciés. Svetlana Alexievitch s’est rendue sur place, a constaté l’ampleur des dégâts physiologiques et psychologiques et a recueilli les témoignages pour que la mémoire ne succombe pas aussi vite que les victimes flouées de cette catastrophe. Guy-Pierre Couleau met en scène Lolita Monga, Olivier Corista, Mélanie Badal ou Elsa Guiet, qui interprètent avec force, dignité et émotion, ces « mots simples, récits de boue et de lumière, qui résonnent comme un chant de l’âme humaine ».
Catherine Robert
à 21h30. Relâche le lundi. Tél. : 04 90 14 07 49. Durée : 1h30.
Prendre un classique parmi les classiques, [...]
Unanimement saluée par le public et la [...]
Mise en scène par Charles Tordjman, la [...]