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Dans La nuit n’en finit plus, à partir d’un texte de Nathalie Fillion, Léa Conil affronte le chaos du monde à coups de rêves et d’envie de vivre.
Le spectacle tient son titre d’une vieille chanson de Petula Clark mais La nuit n’en finit plus est bien le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui. Tiré d’un texte de Nathalie Fillion écrit en 2018 pour une comédienne issue du Conservatoire (Plus grand que moi édité aux Solitaires intempestifs), il raconte la vie et les rêves de Cassandre Archambault, trentenaire trempée dans une époque qui n’a malheureusement pas bien changé depuis : dérive autoritaire généralisée, planète en feu, capitalisme mortifère et trumpisme triomphant. Seule solution dans ce contexte anxiogène, fonder « un pacte imaginaire avec le spectateur pour affronter le fracas du monde » sur un fil tendu entre rêves et réalité.
Pulsion de vie de la jeunesse
Léa Conil, du collectif là-bas si j’y vais, grimpe donc sur ce fil et se réapproprie ce texte qu’elle agrémente de poèmes d’Andrée Chédid. Et d’embarquer les spectateurs sur son drôle de vélo dans une aventure imaginaire qui lui permet de crier in fine que « la vie est belle ! ». Pulsion de vie de la jeunesse face à un monde qui tourne mal, La nuit n’en finit plus s’avance comme le cri d’une génération.
Eric Demey
à 19h45, relâche les 9, 16 et 23.
Tel : 04 90 33 89 89.
Durée : 1h
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