Yves Heck déconstruit les rapports sexuels homme-femme dans la pièce-manifeste « Au-delà de la pénétration ».
Ode au lubrifiant et déconstruction masculine [...]
La compagnie Bon-qu’à-ça dirigée par Paul Pascot collabore pour la seconde fois avec l’auteur Serge Kribus, explorant la faillite politique, sociale, écologique à laquelle nous sommes actuellement exposés. La pièce prend la forme d’un road-trip musical porté par deux comédiens.
Régulièrement à l’affiche du Théâtre des Halles, les spectacles de la compagnie Bon-qu’à-ça ancrée dans la région SUD – Provence-Alpes-Côte d’Azur, marchent sur ce chemin de crête qui fait leur signature : « des aventures artistiques populaires mais savantes ». La Faille, nouvelle création de la compagnie, place la barre haut. À la hauteur des enjeux qui sont aujourd’hui les nôtres ainsi décrits par le metteur en scène Paul Pascot : « une perte du sentir, l’acceptation d’un autoritarisme rampant, un potentiel effondrement systémique de notre humanité. Si nous sommes réellement en train de perdre le combat de la vérité, racontons-nous des histoires comme celle-ci pour nous retrouver à chuchoter autre chose que ce qui vient et nous tétanise ».
Un geste de résistance
La fiction imaginée par Serge Kribus met en scène une jeune fille, Solee, qui vit avec sa mère et tente de résister à l’attraction mortifère généralisée. Autour d’elles la terre craque. Elle pourrit. Une faille est apparue. Des immeubles s’effondrent. Des villes sont englouties. Des forêts entières tombent. Solee ne veut plus être protégée de ces maux. Elle veut rêver, dormir à la belle étoile, goûter à l’amour, à la liberté, à la joie. Elle veut vivre. « Solee traverse la faille. Elle chute dans la blessure. Et avec elle nous mordons la lumière qui traverse les interstices de nos propres failles » note Paul Pascot, qui ajoute : « Et pour faire entrer les spectateurs dans notre faille, presque rien ; deux acteurs, un piano, une baie vitrée sans tain, une lumière tranchante, un live musical vertigineux. »
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens
à 18h30, relâche les mercredis 9, 16 et 23 juillet.
Tél : 04 32 76 24 51.
Durée : 1h30.
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