«A tribute to Alice Coltrane» d’Hamid Drake
Le tutélaire batteur salue l’œuvre d’une de [...]
Conçue par Jean-Marie Machado, artiste associé du Centre des bords de Marne, la Biennale de Jazz se veut ouverte sur différentes esthétiques.
« Les musiques de jazz se déclinent à l’infini », affirme le pianiste à propos d’une manifestation qui inscrit principalement le jazz dans le dialogue avec d’autres formes musicales et accueille des talents très divers, portant leur regard vers des horizons parfois lointains. Ainsi, en ouverture, la Biennale présentera successivement Naïssam Jalal dont la musique fait résonner les racines syriennes et dialoguer la flûte avec le saxophone de Mehdi Chaïeb, et le groupe Panam Panic, dont le jazz électrique lorgne avec bonheur vers les grooves du hip-hop et de la funk. Le lendemain, c’est le Hâl Chemirani Quartet, qui met en scène plusieurs membres d’une même famille de musiciens iraniens et se centre sur la voix de Maryam Chemirani, dans un groupe où flûtes, cordes et percussions orientales s’entrelacent, qui précèdera le groupe de la chanteuse capverdienne Mariana Ramos, dont le répertoire, doucement chaloupé, navigue entre Afrique et Brésil.
Émergence en vue
Très attaché à soutenir l’émergence des jeunes talents, Jean-Marie Machado présente le 12 mars dans l’après-midi trois groupes qui font déjà parler d’eux dans le petit monde du jazz : le trio du brillant pianiste Noé Huchard, le trio Suzanne lauréat Jazz Migration et le groupe Éyéhâ. Le soir même, c’est Ornicar de son guitariste de fils qui ouvrira une soirée où l’on passera d’un solo de contrebasse de Claude Tchamitchian à l’Orchestre National de Jazz et son programme « Rituels » qui place la voix au centre du répertoire. Les Fills Monkey, duo de batterie, concluront la Biennale à destination des grandes comme des petites oreilles.
Vincent Bessières
Tél. 01 43 24 54 28. www.cdbm.org
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