La Belle saison

L’occasion était très belle, puisqu’Olivier Py a innové en inscrivant au programme du Festival  d’Avignon des spectacles pour le jeune public, d’inaugurer en fanfare la Belle saison, instrument d’une politique culturelle en direction du jeune public qui se structure et se consolide. Accompagnée par le ministère de la Culture, portée par l’action et la réflexion d’artistes et professionnels, dont l’association Scène(s) d’enfance et d’ailleurs, la Belle Saison et sa programmation nationale concrétisent un travail au long cours.

Impact de l’art sur les jeunes

Des rencontres autour de la création, de la transmission et de l’impact de l’art pour les enfants et adolescents côtoieront lors du Festival des lectures dirigées de textes jeune public de Christophe Fiat, Gustave Akakpo, Naomi Wallace et  Mihaela Michalov. Côté spectacles, rappelons les trois spectacles du festival destinés au jeune public  : Falstafe de Valère Novarina mis en scène par Lazare Herson-Macarel, Même les chevaliers tombent dans l’oubli de Gustave Akakpo mis en scène par Mathieu Roy et, enfin, La jeune fille, le diable et le moulin d’après les frères Grimm mis en scène par Olivier Py. Dans le off, le festival Théâtr’enfants est associé à la Belle saison. A la Maison du théâtre pour enfants, il fêtera cette année sa trente-deuxième édition. Et enfin, au cinéma l’Utopia, ce sont huit films à destinations des plus de trois ans qui  vous rapprocheront de l’écran, parmi lesquels l’excellent Ernest et Célestine, pour ne citer que le plus célèbre d’entre eux.

Eric Demey