Swing à palabres et kora amérafricaine
Quoi de plus logique que de faire voyager le jazz du continent américain jusqu’aux terres de ses ancêtres africains ? Le Kora Jazz Trio, en associant percussions, piano et kora, s’inscrit dans un registre de trio des plus classiques, sans fioritures de fusion world ni exotisme voyageur. De leur musique parfaitement swing, la filiation mandingue semble couler de source, de rythmiques latines ou new-yorkaises en sonorités d’Afrique de l’Ouest et de calypso. Guidée par le jeu de percus universel de Moussa Cissoko, dialoguant avec le piano fondamentalement jazz d’Abdoulaye Diabaté, la kora de Djeli Moussa Diawara, héroïne en titre, s’adapte avec facilité sur tous ces terrains. Il ne serait pas surprenant de voir la kora devenir un instrument coutumier du jazz, tant elle fraye si bien avec ses cousins occidentaux…
Samedi 16 janvier à 20h30 au Théâtre Victor Hugo de Bagneux (92). Tél. 01 46 63 10 54. Places : 17 €.