Kamel El Harrachi
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Kamel El Harrachi a publié en 2009 l’album « Ghana Fenou », du nom d’une chanson où il évoque le talent de son père.
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Kamel El Harrachi a publié en 2009 l’album « Ghana Fenou », du nom d’une chanson où il évoque le talent de son père.
Publié le 10 février 2011 - N° 185
Algérie
Dhamane El Harrachi, figure emblématique du chaâbi, célébré par son héritier.
Le 31 août 1980 le populaire Dhamane El Harrachi disparaissait tragiquement lors d’un accident sur la corniche qu’il aimait tant. Trente ans plus tard, son fils aîné, lui-même virtuose de la mandole, réunit un bel orchestre pour honorer la mémoire de cet Algérien passé à la postérité avec son terrible « Ya Rayah », qu’a revisité (entre de nombreuses autres versions) Rachid Taha avec le succès que l’on sait. Une chanson emblématique du style finement brodé de ce prolifique auteur-compositeur à la voix rocailleuse, une thématique exemplaire de ses textes encrés sur le terrain social où il déchante la vie des immigrés. « Candidat à l’exil, tu auras beau voyager où tu veux, un jour tu reviendras à ton point de départ. »
Jacques Denis
Mercredi 9 mars à 20h30 au Théâtre de la Ville de Paris. Tél. 01 42 74 22 77 Places : de 13 à 18 €.