Django Celebration : une belle série de concerts en l’honneur de Django Reinhardt
Le Sunset-Sunside met à l’honneur le grand [...]
Compositeur pour le cinéma, le pianiste Jeremy Hababou imagine des histoires sans parole qu’il interprète en solo, avec délicatesse et sensibilité.
Pianiste passé par le jazz, parrainé par André Manoukian qui ne tarit pas d’éloges sur son compte (ils se sont d’ailleurs produits à quatre mains), Jeremy Hababou a signé ces derniers temps plusieurs bandes originales pour le cinéma qui ont contribué à faire de lui un pianiste des mélodies et des atmosphères. Formé à Tel Aviv avant de se fixer en France, le pianiste développe un univers affranchi des frontières de genre.
Histoires en musique
Enregistré en solo, son troisième et récent opus s’intitule explicitement Il était une fois — manière pour lui de signifier que la musique est avant tout affaire de récit, d’histoire et, sans doute, de mystère. S’éloignant du jazz à proprement parler, il est l’occasion de dévoiler un répertoire qui doit bien plus à la littérature pour piano classique qu’au swing, tout en recherchant une forme de simplicité thématique qui le rapproche de la chanson. Intimiste et lyrique, son disque assume un dépouillement certain, privilégiant la clarté et l’évidence mélodique. Il y intègre aussi quelques orientalismes qui renvoient à ses propres origines. De « Couleurs d’automne » en « Lettre à une inconnue » en passant par « Un amour éternel », on lit au fil des titres le trajet sentimental et élégiaque d’un musicien qui dessine sa carte du Tendre en musique, d’un toucher délicat, sensible et, osons le mot, au romantisme assumé.
20h. Tél : 01 44 51 93 26. www.leuropeen.paris
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