Orchestre du Grand Bamako, dans le cadre du festival Africolor
Dans le cadre du festival Africolor, ce [...]
Le pianiste reprend sa récente création à l’instrumentation atypique, qui se place sous le sceau de la mélodie.
Majakka : un mot qui veut dire « phares », en finnois, nous apprend Jean-Marie Machado. Qu’est-ce qui fait office de phares dans le travail d’un compositeur ? Les mélodies, répond le pianiste : « Elles sont comme des phares qui guident et éclairent mon cheminement jusqu’à aujourd’hui. », explique-t-il. Ce sont elles qui sont au centre de ce nouveau groupe, et de ce nouveau répertoire. Des mélodies élaborées à différentes époques de son parcours artistique, des chants qui empruntent à différentes cultures. On le sait, Machado élabore son univers en puisant à différentes sources. Le jazz est pour lui le lieu des fusions et des échanges, des inventions et des partages.
Entre jazz, classique et ethnique
Majakka est donc logiquement un groupe, constitué avec des musiciens croisés, eux aussi, à différents points de son cheminement artistique. On y retrouve le violoncelliste Vincent Ségal, rencontré auprès du percussionniste brésilien Naná Vasconcelos au début des années 1990 ; le percussionniste Keyvan Chemirani, avec qui Machado a partagé de nombreuses fois la scène dans des contextes très variés ; et le saxophoniste Jean-Charles Richard, à ses côtés depuis dix ans dans l’Orchestre Danzas. Ce quartet atypique, comme le pianiste les affectionne, navigue entre jazz, classique, contemporain, ethnique, dépassant les frontières, porte ouverte aux échanges et aux hybridations formelles, libres, poétiques et généreuses.
Vincent Bessières
à 20h30. Tél. 01 43 24 54 28
Dans le cadre du festival Africolor, ce [...]