Festival « Beaux Gestes » nouvel événement artistique pluridisciplinaire contemporain
Embelli, métamorphosé, sublimé, dévoilé, le [...]
Après Roméo et Juliette, Cendrillon, Le Lac des cygnes ou encore Coppélia, Jean-Christophe Maillot livre sa version, forcément très attendue, de La Bayadère.
Jean-Christophe Maillot affectionne les ballets narratifs grands formats et revisite de longue date et avec bonheur le répertoire classique. Il faut dire que les danseurs et danseuses des Ballets de Monte-Carlo forment, pour ce faire, une équipe à la hauteur des exigences les plus déraisonnables. C’est donc aujourd’hui de l’histoire de la bayadère Nikiya, qui le fascine, et de ses amours contrariées avec le guerrier Solor qu’il se saisit. Mais point de Temple ni d’Inde fantasmée ici, le chorégraphe préfère se concentrer sur les ressorts affectifs et « les relations humaines dans ce qu’elles ont de plus viscéral » pour nous offrir une version qui fasse sens dans notre monde contemporain.
Le studio de danse comme Temple
Qui étaient les bayadères sinon des danseuses sacrées dédiant leur vie à leur art ? « Il y a un parallèle évident à mes yeux entre cette situation et ce que peut vivre une compagnie de ballet au sein d’un théâtre. En lisant entre les lignes l’argument de cette pièce, je retrouve beaucoup d’éléments qui dessinent le quotidien des artistes chorégraphiques » déclare le monégasque. Il transpose donc naturellement l’action dans un studio de danse. Studio de danse où la profusion de décors et costumes stockés (ils seront signés Jérôme Kaplan) peut rappeler l’univers surchargé des versions de Petipa ou Noureev et offrir un heureux contraste avec l’épure du fameux Royaume des Ombres. Nous avons hâte !
Delphine Baffour
Du 27 décembre au 3 janvier à 19h30, les 28 décembre et 4 janvier à 15h, relâche le 1er janvier.
Tél. +377 99 99 20 00.
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