Marilyn, ma grand-mère et moi, texte de Céline Milliat Baumgartner, mise en scène de Valérie Lesort
Un concentré de délicatesse, de tendresse, [...]
Dans leur 29ème objet nocturne (c’est ainsi que l’on nomme les créations du Groupe Merci), la compagnie s’attarde sur notre subordination au virtuel. Après Je suis Fassbinder (2019) qui interrogeait l’identité européenne, elle remet en cause dans J’accepte la prééminence des algorithmes dans nos existences.
Surveillance de masse, algorithmes, cookies, données personnelles… Ces éléments de langage bien connus de tous sont difficiles à esquiver, quand ce n’est pas impossible. Pour Charles Robinson, co-écrivain de cette création avec le Groupe Merci, nous sommes « altérés par le virtuel qui nous scrute, nous donne des ordres et nous sermonne ». Le monde virtuel nous cerne, sonde notre intime, nous remplace, nous trace, nous devine : en interrogeant ces entités mystérieuses et redoutées, la création qui se veut quelque peu politique interroge les collisions entre identités numérique et intime. Adepte d’un théâtre qui se construit là on ne l’attend pas, le Groupe Merci retrouve ici un rapport frontal au public pour mieux mettre en scène ses inquiétudes et questionner nos (in)capacités communes.
Louise Chevillard
à 20h30. Tél : 01 55 48 06 90. Durée : 1h20. www.theatreachatillon.com/
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