La Terrasse

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Passer du langage à son application

Passer du langage à son application - Critique sortie
© Patoch

Publié le 10 octobre 2009

Ce jeune organiste et claveciniste de 21 ans, co-fondateur de l’ensemble lyonnais Les Surprises, a participé en 2010 à l’Académie baroque européenne d’Ambronay sous la direction d’Hervé Niquet.

Quelle est votre formation ?
Louis-Noël Bestion de Camboulas :
J’ai étudié aux conservatoires de Nantes et de Lyon dans les classes d’orgue et de clavecin. Je suis depuis 2008 étudiant au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, en classes d’orgue et de basse continue. J’ai par ailleurs participé en 2009 à l’Orchestre français des jeunes baroque sous la direction de Paul Agnew.

Pourquoi vous êtes-vous inscrit à l’Académie baroque européenne d’Ambronay ?
L.-N. B. C. :
J’avais envie de travailler avec Hervé Niquet, qui est une référence et une personnalité à part, ainsi qu’avec ses musiciens, qui assurent l’encadrement de la formation à Ambronay. C’est bien de travailler avec ceux qui font le métier que l’on souhaite exercer plus tard. L’autre but était de participer à une production importante, en orchestre, avec une quarantaine de musiciens, suivie d’une tournée. Enfin, une académie internationale comme celle d’Ambronay permet des rencontres – à la fois humaines et musicales – avec des musiciens qui viennent d’horizons différents et partagent la même passion. J’aimerais renouveler cette expérience, à Ambronay ou ailleurs, au sein de l’Orchestre baroque de l’Union européenne, par exemple.

« Ce qui nous apporte énormément, c’est d’abord le langage du chef, sa façon de voir la musique. »

En quoi cette expérience est-elle différente de l’enseignement reçu en conservatoire ou en master class ?
L.-N. B. C. :
  Au conservatoire, ou même en master class, la relation reste de type professeur-élève. À Ambronay, on est vraiment dans l’application, dans une situation professionnelle où chacun a sa place dans l’orchestre. Ce qui nous apporte énormément, c’est d’abord le langage du chef, sa façon de voir la musique. Immédiatement, il faut passer du langage à son application, à sa réalisation instrumentale.

Propos recueillis par Jean-Guillaume Lebrun

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