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Hommage à Alkan

Hommage à Alkan - Critique sortie Classique / Opéra
L’hommage de l’Ensemble Musique Oblique à la musique du compositeur romantique français Charles-Valentin Alkan. Le 16 décembre à 17 h au Musée d’Art et Histoire du Judaïsme.

Publié le 10 décembre 2007

Piano seul et musique de chambre

L’ensemble Musique Oblique présente un programme-portrait consacré au compositeur français Charles-Valentin Alkan.

Musicien quasi oublié aujourd’hui, contemporain et ami de Chopin,  Hugo et Delacroix, admiré par Liszt, il est considéré à la fin des années 1830 comme le plus grand pianiste français. Personnalité complexe, fantasque, misanthrope et mystique, il vit l’essentiel de son existence retiré de la vie publique, fasciné par la Bible qu’il n’en finira pas de traduire et rêvera de mettre en musique… Né dans une famille de musiciens en 1813, à Paris, rue Braque (non loin du Musée d’Art et Histoire du Judaïsme qui accueille ce concert), il meurt isolé en 1888, dans son propre appartement, écrasé par sa propre bibliothèque alors qu’il voulait s’emparer du Talmud – selon la légende… Professeur de piano renommé, ses apparitions en concerts publics furent rares et firent courir le Tout-Paris. Son premier nocturne lui vaut le surnom de Berlioz du piano. La fin de sa carrière est marquée, à partir de 1873, par une série de petits concerts consacrés à Rameau, Bach, Haydn, compositeurs alors négligés. Cent vingt ans après sa mort, les opportunités d’écouter sa musique en concert restent rares malgré une discographie relativement abondante et de qualité (on pense aux disques de Steven Osborne et Marc-André Hamelin en particulier). Ce « Dimanche avec Charles-Valentin Alkan » est conçu en deux temps, le premier à 15 h avec une conférence de la musicologue Brigitte François-Sappey (auteur d’une biographie de référence chez Fayard en 1991) et le second à 17 h avec un concert présentant ses pièces pour piano seul, part la mieux connue de son œuvre, mais aussi Trois anciennes mélodies juives, pour soprano et piano, Deux chants pour choeur à quatre voix, la Sonate pour violoncelle et piano en mi majeur et le Trio en sol mineur opus 30 pour violon, violoncelle et piano. Avec les jeunes voix de la classe de chant de Fusako Kondo du CNR de Paris et les musiciens de l’Ensemble Musique Oblique : Maria Belooussova au piano, Geneviève Laurenceau au violon et Diana Ligeti au violoncelle.
J. Lukas


Dimanche 16 décembre 2007 à 15 h et 17 h au Musée d’Art et Histoire du Judaïsme. Tél. 01 53 01 86 60

A propos de l'événement


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