La Double Inconstance de Marivaux, mise en scène de Galin Stoev
Pour sa nouvelle mise en scène, Galin Stoev [...]
Dans Gombrowicz, 13ème leçon de philosophie, le jeune auteur et metteur en scène polonais Beniamin M. Bukowski invente un cours posthume. Un condensé de la pensée de Gombrowicz, porté par Carlo Brandt.
Il faut, pour imaginer le dernier discours d’une personne réelle, une dose importante de courage. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’une figure majeure de la littérature de son siècle. En l’occurrence de Witold Gombrowicz (1904-1969), dont l’œuvre a très tôt été reconnue en France, où il a terminé sa vie auprès de son épouse Rita, qui n’a aujourd’hui encore de cesse que de faire vivre les textes et la pensée du disparu. Né à Varsovie en 1991, Beniamin M. Bukowski ose ce qu’aucun écrivain de la génération de l’auteur de Ferdydurke (1937) n’aurait osé. Dans son Gombrowicz, 13ème leçon de philosophie, se déploie la parole de l’auteur polonais à la veille de sa mort.
Derniers mots contre la forme
Pour Carlo Brandt qui la porte seul en scène, cette pièce traduite en français par Agnieszka Zgieb – fidèle traductrice de Krystian Lupa, elle prend aussi en charge la direction d’acteur du spectacle – fait de lui « le passeur d’un dialogue entre l’Histoire et le Présent du monde ». En inventant l’ultime cours de philosophie que la mort a empêché Gombrowicz de donner à Rita et à son ami Dominique de Roux, Beniamin M. Bukowski embrasse les grands thèmes de son œuvre. Son combat contre « la forme », contre l’immaturité. Sa déception quant à l’évolution de la littérature polonaise. Son rejet de toute forme de nationalisme, et son dégoût pour les classiques. Son amour de la modernité.
Anaïs Heluin
Les 28, 29 novembre et 6 décembre à 19h30, les 1er et 8 décembre à 18h30. Tel : 06 41 05 23 45. www.helloasso.com/associations/theatre-du-lampion
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