A partir d’un titre fascinant, recueilli dans un livre d’archéologie présentant des images d’Herculanum, Paco Dècina déploie sa nouvelle création, qui veut « révéler le subtil et l’invisible ».
« Femmes regardant à gauche » : une simple description, on ne peut plus objective. Et pourtant, elle ouvre grand la porte de l’imaginaire et des sens, en nous livrant une direction, une tension, une organisation des corps « a sinistra » (à gauche), tout en laissant planer le mystère de ce qu’il y a à regarder, à gauche. C’est sur la base de ces éléments que Paco Dècina poursuit sa recherche, initiée depuis longtemps, sur le corps et l’espace, leur densité, leur poésie. Une expérience qui sera également portée par un travail sur la vidéo, avec laquelle le chorégraphe souhaite cependant sortir de l’idée de « projection » (sur un écran, un corps, ou autre) : « je voudrais que les signes portés par la vidéo soient discrets, et qu’ils viennent informer la perception du spectateur insidieusement, comme une image subliminale. »
Fresque, femmes regardant à gauche, chorégraphie de Paco Dècina, du 19 janvier au 9 février à 20H30 (19H30 le jeudi et 17H30 le dimanche) au Théâtre de la cité internationale, 17 bd Jourdan, 75014 Paris. Tél : 01 43 13 50 50.