Échanges avec Zazie, comme à la maison avec son nouveau spectacle

« La résidence est précieuse : elle nous offre plusieurs jours d’affilée pour parfaire ce qu’on a préparé chacun de son côté. Le life design, la régie, les backliners, ceux qui sont dans l’ombre et sont pourtant aussi indispensables que ceux qu’on voit sur scène : il faut un endroit où réunir tout le monde afin de penser la cohérence du spectacle et de répondre aux questions dès qu’elles se posent. Force est d’admettre qu’il y a des endroits plus sordides qu’anthéa pour cela ! L’endroit est charmant, ceux qui y travaillent sont très sympas, ce qui est idéal pour la cohésion de l’équipe.

Retrouver l’espoir et la joie

Après avoir fait trois vaines tentatives pour décaler les dates annulées par les confinements, il en restait une trentaine à caser, ce qui s’est révélé impossible car les musiciens étaient engagés avec d’autres artistes et je ne voulais pas leur imposer mon caprice. Je me suis retrouvée dans l’embouteillage de l’après-épidémie et j’ai préféré jeter l’éponge et rembourser les places pour repartir sur une nouvelle tournée avec un nouveau spectacle. Il se veut positif et plein d’espoir, même si les textes sont réalistes voire sombres. Je veux célébrer la joie d’être ensemble, de hurler, de danser, de chanter et ne pas trop se prendre au sérieux, même si on fait tout cela très sérieusement ! »

Propos recueillis par Catherine Robert