Liberté d’aimer vs fidélité au passé, entretien avec Sylvain Maurice
La mise en scène de Sylvain Maurice rend [...]
Focus -297-La Fête des Roses réinventée par le théâtre de Sylvain Maurice
À travers ses mises en scène, Sylvain Maurice trace le portrait de personnages et d’interprètes, en accordant au théâtre le pouvoir de faire relation.
Aujourd’hui La Fête des Roses avec Norah Krief. Auparavant Réparer les vivants (2015) d’après le roman de Maylis de Kerangal et Un jour, je reviendrai (2020) qui assemble deux brefs récit de Jean-Luc Lagarce, avec Vincent Dissez. Quelques années plus tôt, L’Apprentissage (2008) de Jean-Luc Lagarce avec Alain Macé. Sylvain Maurice apprécie la forme du monologue : sa mise en scène dessine à la fois le portrait d’un personnage et celui de son interprète, qui à cette occasion met en pratique « toutes les nuances et toutes les audaces de son art, comme un funambule », et qui ainsi ouvre la voie vers un ailleurs de sens et d’émotions.
Le plaisir du jeu entre récit et incarnation
Mais même lorsque les comédiens sont plusieurs au plateau – Peer Gynt ou Richard III -, c’est aussi le portrait d’une figure marquante qui s’élabore, et souvent interroge des failles humaines, hors des normes et des usages. Si les personnages dépeints sont le plus souvent ancrés dans le tragique, le théâtre s’en empare avec une forme de jubilation et rigueur mêlées en conjuguant tous ses effets, s’alliant même les pouvoirs de la musique comme une part supplémentaire d’enchantement de la scène. Du récit à l’incarnation, du spectaculaire à l’introspection, de telles partitions placent le spectateur « tout à la fois comme destinataire, témoin, confident, partenaire ».
Agnès Santi
Mercredi et vendredi à 20h30 sauf le 9 à 19h et le 10 à 21h, jeudi à 19h30, samedi à 17h. Tél : 01 30 86 77 79.
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Complice de longue date de Sylvain Maurice, [...]