Un Instant d’après Marcel Proust, mise en scène de Jean Bellorini
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Focus -284-Le théâtre de Suresnes Jean Vilar rouvre ses portes
L’affiche est éclatante et ne laissera personne indifférent. Et pour cause, sous ce Magma couve à la fois le feu et la glace, réunis dans un univers taillé au millimètre pour deux géants de la danse.
Cette production du Théâtre de Suresnes est avant tout une commande du Festival de Danse de Cannes dont la directrice, Brigitte Lefèvre, connaît du bout des doigts les plus belles étoiles de la danse. D’où la présence de Marie-Agnès Gillot, qui connaît déjà le théâtre de Suresnes pour y avoir dansé Les Rares Différences. Il fallait des partenaires à la hauteur de la danseuse fraîchement retraitée du ballet de l’Opéra de Paris pour créer une véritable alchimie. C’est chose faite avec Andrés Marin, grand figure du flamenco, qui réussit l’impossible challenge de combiner la pureté de sa danse avec les paris les plus iconoclastes. Il est aussi un homme de rencontres (Bartabas, Blanca Li…) et sait faire émerger un dialogue subtil entre son art et d’autres univers.
Un écrin imposant
Tous les deux s’unissent autour de la notion de rythme, recréant une tentative de duende primitif, dans une vibration commune. Ils sont soutenus en live par la batterie de Didier Ambact et les glissements et frappes de la contrebasse de Bruno Chevillon. Alors, qui pour orchestrer cette rencontre au sommet ? C’est au chorégraphe Christian Rizzo que revient la tâche. S’il permet ici à chacun d’inventer sa propre place en leur laissant une certaine latitude pour évoluer, il le fait non sans malice, au cœur d’un environnement scénographique lumineux et imposant.
N. Yokel
à 21h, salle Jean Vilar
Tél : 01 46 97 98 10.
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