Un Instant d’après Marcel Proust, mise en scène de Jean Bellorini
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Focus -284-Le théâtre de Suresnes Jean Vilar rouvre ses portes
Comment conjuguer à tous les temps l’art du mouvement ? Réponse magistrale en trois pièces par un Ballet de l’Opéra de Lyon au meilleur de sa forme.
Le Ballet de l’Opéra de Lyon réunit dans un même programme le maître et son disciple le plus doué, Jiří Kylián et Johan Inger. Deux générations d’artistes, avec, côté Kylián, Petite Mort sur deux concertos cultes de Mozart dont il n’a gardé que les mouvements lents, et No More Play sur les Cinq mouvements pour quatuor à cordes d’Anton Webern ; côté Inger, I New Then, soit l’esprit de liberté des années soixante sur la musique d’un album culte de Van Morrisson, Astral Weeks. Deux joyaux chorégraphiques : un travail ultra sophistiqué du pas de deux, souple et précis, des portés en tension constante, la mise en péril des points d’appuis, des figures générant le trouble.
Des danses contrastées
Dans Petite Mort, le thème qui noue esthétisme, athlétisme et sexualité décrit de façon poétique et étrangement significative l’extase amoureuse. Entrelacements et embrasements des corps nous plongent au cœur de l’écriture virtuose du chorégraphe. No More Play, au contraire, joue de l’abstraction. Inspirée par une sculpture de Giacometti, la pièce s’accorde à la musique pour créer une chorégraphie sérielle, aléatoire, et exploite l’asymétrie dans une scénographie d’une beauté surprenante. I New Then du Suédois Johan Inger est une ode à la jeunesse, un hymne à la joie délivré par une danse fluide, des unissons enthousiastes, et un optimisme chevillé au corps.
Agnès Izrine
à 15h00.
Tél : 01 46 97 98 10.
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