L’Amour vaut-il vraiment la peine ? : Michel Musseau s’interroge?

©Jean-François Sivadier met en scène le chef-d’œuvre de Feydeau, considéré comme « Le Soulier de satin du vaudeville ».

Jean-François Sivadier met en scène le chef-d’œuvre de Feydeau, considéré comme « Le Soulier de satin du vaudeville ».

Publié le 10 mai 2007

Aux côtés de quatre amis musiciens, Michel Musseau ? auteur, compositeur,
interprète, arrangeur, pianiste ? évoque, en dix-sept chansons, les reflets
noirs et facétieux de l’amour.

« L’Amour vaut-il vraiment la peine ? se compose de chansons parlant
du temps qui passe, de l’amour, de l’indécision, de la famille, des accents
dubitatifs que prend parfois la vie : un peu comme un déroulé de petites
histoires noires, grinçantes, mais aussi, je l’espère, drôles. Car j’ai essayé
de ne pas enfermer les dix-sept chansons de ce récital dans une complaisance de
la noirceur ou du pathos. J’ai voulu, au contraire, les rendre vives, justes,
parfois mélancoliques mais également piquantes, ironiques. Un peu à l’image de
la relation riche et vivante qui me lie aux quatre amis et musiciens qui
m’accompagnent sur scène : Henri Tournier aux flûtes, Antoine Lazennec aux
instruments à anches doubles, Christophe Griveau au cornet et au bugle, Denis
Colin à la clarinette basse. Ensemble, nous créons un spectacle assez intimiste,
qui tend à une forme d’équilibre au sein duquel la musique doit laisser passer
les mots et, les mots, la musique. Le plaisir de les retrouver, de vivre cette
expérience musicale et humaine à leurs côtés est vraiment au centre de ce
projet. L’amitié est en fait l’une des très bonnes raisons d’écrire de la
musique ! »