LA SCENE AVANT L’ALBUM

« J’aimerais pouvoir amener le live encore plus loin que l’album. Plus joué, plus libre avec les structures, et plus rock ! »

« Depuis deux ans, nous avons fait avec Luciole une tournée en version acoustique légère, et en 2014 nous avons travaillé sur ce nouvel album. Elle nous a laissé quasi carte blanche, un véritable luxe. » Jouer sur scène avant de sortir l’album est un exercice d’équilibriste qui inspire Kerninon.  « J’aimerais pouvoir amener le live encore plus loin que l’album. Plus joué, plus libre avec les structures, et plus rock ! Pour certains titres, Luciole nous a fourni des a capella, avec tout à imaginer ou à réorchestrer.» Si on retrouve dans cet album la patte d’auteure interprète qui caractérise Luciole, le résultat est plus nourri, plus intense.

Chanson, électro et percussions

« Luciole a dû s’habituer et prendre du recul par rapport à une direction assez différente de ce qu’elle avait fait auparavant. Le choix des instruments est venu bien sûr des références que l’on partage au sein de B.A.A.B, mais aussi de couleurs froides propres aux styles pour lesquels mon intérêt croît depuis quelques années : électro, hip-hop,  r’n’b « dark » ». Luciole, Kerninon et Guivarch ont apprivoisé et métissé leurs approches, pour réunir deux univers : « Nous venons du rock indépendant et Luciole se rapproche plus de la chanson française. Je suis assez fier de certains morceaux qui sonnent particulièrement « gros » ! J’aimerais que l’auditeur soit surpris, dans le bon sens, qu’il comprenne par l’esthétique et le son que Luciole a grandi, et laisse aujourd’hui plus s’exprimer la femme ».

V. Fara