Ferté Jazz Festival en Seine-et-Marne

Déjà onze éditions pour ce rendez-vous né sous l’impulsion d’amis passionnés. Objectif : « mettre en lumière des artistes d’horizons variés », avec une programmation pour partie gratuite, des actions culturelles en direction des scolaires et deux expositions. Côté concerts, le vendredi 24 juin, BCUC, le combo de Soweto, devrait être fidèle à sa désormais légende avérée au fil des années : faire monter les degrés tant les prestations sur scène des Sud-Africains sont exceptionnelles. L’esprit punk, le groove funk, les chants zulu… impossible de résister à ce furieux mélange des genres. Sur un registre plus (re)posé, le trompettiste Nicolas Folmer invite avec Breathe à reprendre son souffle après deux années de Covid. Pour des lendemains qui swingueront autrement ?

Dr John honoré et Gainsbourg transfiguré

Le lendemain, le guitariste Matthis Pascaud et le chanteur Hugh Coltman se présentent en quintette pour honorer la mémoire de l’immense night tripper Dr John, chantre du vaudou made in New Orleans. Côté découvertes, le pianiste originaire de l’île Maurice Jerry Léonide pilotera une création en lien avec les écoles de musique du pays fertois et la chanteuse Ayélé délivrera sa version de la bande-son jamaïcaine. Allez-y, c’est gratuit. Entrée libre aussi le dimanche pour le concert de Daniel Zimmermann, tromboniste essentiel de la scène hexagonale, qui propose une relecture originale de l’œuvre de Gainsbourg, où plus que la lettre il s’agit de saluer l’esprit décalé du beau Serge.

J. Denis