Entretien / Tristan Pfaff

Quel rôle a joué dans votre carrière votre sélection par la Fondation Banque Populaire ?

Tristan Pfaff : Pour moi, c’est absolument énorme. À l’époque, je disposais d’une bourse sociale de 150 €. Du jour au lendemain, j’ai pu déménager mon piano de chez mes parents, me payer un nouveau costume de scène, financer mes déplacements pour passer des concours internationaux, m’acheter des partitions… D’autre part, des concerts sont organisés avec les différents lauréats, qui sont l’occasion de rencontrer d’autres artistes et de pratiquer la musique de chambre.

Cette année, vous parrainez l’un des concerts à Bagatelle. C’est donc une relation au long cours que vous entretenez avec la fondation.

T. P. : Je me souviens d’avoir moi-même été parrainé par le pianiste Vahan Mardirossian, alors que j’étais jeune lauréat. Qu’aujourd’hui Marielle Nordmann fasse appel à moi pour cet événement est évidemment un honneur.

Connaissez-vous déjà les jeunes solistes avec qui vous jouerez à Bagatelle ?

T. P. : Je connais Pierre Génisson, un excellent clarinettiste, depuis le Conservatoire. En revanche, je ne connais pas encore la soprano Aurélie Loilier. Je suis d’ailleurs très heureux que les Musicales de Bagatelle me donnent l’occasion de pratiquer ce répertoire chant et piano que j’aime beaucoup.

Propos recueillis par Jean-Guillaume Lebrun