Du Vent… des fantômes
©AVEC LES CHAISES, IONESCO SUPERPOSE AU NON-SENS DE LA VIE CELUI DU LANGAGE. LUC BONDY EN BOULEVERSE LA DISTRIBUTION.
AVEC LES CHAISES, IONESCO SUPERPOSE AU NON-SENS DE LA VIE CELUI DU LANGAGE. LUC BONDY EN BOULEVERSE LA DISTRIBUTION.
Publié le 10 janvier 2010
du 23 au 27 janvier
Un trait de lumière, une minute de musique, un glouglou de cafetière suffisent pour moquer les attentes avec le panache assuré d’une maîtrise parfaite, au point que la confusion la plus totale s’installe dans l’esprit du public. Obligé de se laisser aller à force de se faire avoir, on glisse avec plaisir entre les lignes d’une partition qui semble domestiquer le hasard. Ce spectacle tout en pépites drolatiques et brillantes traite des thèmes récurrents dans l’œuvre de La Fabrique Imaginaire : le temps et son irréversibilité, le présent et sa fugacité, autrui et sa fragilité, les apparences et leur paradoxale vérité, le langage et sa duplicité.