La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -308-À l’Opéra de Leipzig, excellence artistique, ouverture et engagement citoyen

Carl van Godtsenhoven, soliste au Ballet de Leipzig, aime la multiplicité de styles que le Ballet propose

Carl van Godtsenhoven, soliste au Ballet de Leipzig, aime la multiplicité de styles que le Ballet propose - Critique sortie  Leipzig
Carl van Godtsenhoven and Soojeong Choi dans Rachmaninov, chorégraphie Uwe Scholz © Ida Zenna

Propos recueillis / Carl van Godtsenhoven

Publié le 22 février 2023 - N° 308

Carl van Godtsenhoven, soliste au Ballet de Leipzig depuis 2016, nous raconte pourquoi il a choisi d’y faire carrière.

« J’ai commencé la danse dans une école privée à Paris dont ma grand-mère était le professeur jusqu’à mes 17 ans. J’ai ensuite concouru au prix de Lausanne où j’ai obtenu une bourse pour l’école du ballet de Hambourg de John Neumeier. Puis j’ai été engagé dans le ballet junior du Bayerisches Staatsballet de Munich. Alors que je participais à un gala, j’ai vu un magnifique pas de deux de Mario Schröder sur le Requiem de Mozart. Je suis tombé amoureux de ce duo. Le lendemain, j’envoyais mon CV au Ballet de Leipzig pour passer l’audition. Le style du directeur et chorégraphe du Ballet, Mario Schröder, m’avait enthousiasmé. Ce néoclassique raffiné, assez théâtral, son esthétique, son attention portée à la mise en scène et aux lumières correspondaient à merveille à ce que j’aime danser et interpréter.

Renouveler le défi de la création

Ce qui me plaît ici c’est qu’il y a un chorégraphe attitré tout en ayant des défis à relever lors de créations avec des artistes invités. Cette ouverture  fait émerger des horizons différents, d’autres façons de danser. Ce qui m’a plu à Leipzig, c’est la diversité du répertoire. Il comprend de nombreuses œuvres classiques de l’ancien directeur Uwe Scholz, mais nous dansons également des pièces plus modernes de notre directeur Mario Schröder, et diverses créations contemporaines. Cette année par exemple, deux pièces de Maguy Marin sont entrées au répertoire, qui comprend plusieurs pièces de chorégraphes français comme Thierry Malandain, Martin Harriague ou Jean-Philippe Dury. Nous avons également eu la chance de travailler avec Jeroen Verbruggen ou Edward Clug. Faust de Clug reste un de mes rôles préférés parce que c’était la première fois que j’avais le rôle principal dans un ballet, et parce que la ville de Leipzig joue un grand rôle dans cette histoire emblématique. »

Propos recueillis par Agnès Izrine

A propos de l'événement



Tél : +49(0)341-12 61 261.

www.oper-leipzig.de

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