A Supervia Les arts numériques s’exposent

Avec ses petits théâtres optiques installés dans la galerie, Pièce Unique et une installation inédite à découvrir à la tombée de la nuit. L’univers à la fois naïf et caustique de Pierrick Sorin est mis à l’honneur par Supervia. Visibles pendant toute la durée du festival, ses œuvres en côtoient trois autres : Fugue VR de Michel Reilhac, Dans la peau de Thomas Pesquet de Pierre-Emmanuel Le Goff et Jürgen Hansen et L.I.R. (Live in Room) de Joris Mathieu et Nicolas Boudier. Un heureux voisinage, qui met en avant la multiplicité des rapports possibles entre art et nouvelles technologies.

De trampoline en fusée

Dans Fugue VR, Michel Reilhac, figure de proue de la réalité virtuelle, s’empare de Fugue de Yoann Bourgeois. Grâce à un casque VR, il donne à vivre autrement cette pièce pour un acrobate et un trampoline, devenue célèbre dans les arts du cirque depuis sa création en 2011. Toute autre expérience avec Dans la peau de Thomas Pesquet : grâce aux premières images filmées à 360°, nous sommes propulsés dans l’espace. Tandis qu’avec l’installation numérique de Joris Mathieu et de son acolyte, on plonge dans les songes de différents écrivains, pour un moment unique de lecture augmentée.

Anaïs Heluin