« Mélancolikea. Comment meubler sa peine. » de Maïanne Barthès
Des employés trompent leur mélancolie en [...]
Dans 7 rue des Alouettes, l’autrice et metteuse en scène Élodie Guibert interroge, avec tendresse et humour, notre relation à l’isolement social. Un spectacle qui cherche à nous « donner la force d’aller vers l’autre ».
« Patrick, Leïla, Sibylle, Aurélien et Sylvie ont suivi des trajectoires diverses. Ils n’ont ni le même profil social, ni le même rapport à la solitude, mais sont à la recherche de liens. Ces citoyens et citoyennes qui ne se connaissent pas (ndlr, interprétés par Marine Behar, Roma Blanchard, Alex Crestey, Antoine Mazauric et Savannah Rol) habitent une ville que l’on pourrait qualifier de moyenne. Ils se rencontrent par le biais d’un dispositif mis en place par l’État pour lutter contre l’isolement. On comprend assez vite qu’aucun moyen n’est alloué à ce programme nommé TUCS : Tous Unis Contre la Solitude.
La fragilité des liens qui nous unissent
Dans 7 rue des Alouettes, j’ai voulu montrer que c’est souvent dans des situations catastrophiques que la solidarité des gens se révèle. Si j’ai plongé mon histoire dans un futur proche, ce n’est pas pour angoisser le public, mais au contraire pour donner à entendre la voix de l’empathie. La grande machine des puissants cherche à écraser les petits sentiers de traverse. Je crois aux liens que nous fabriquons, toutes et tous, à notre échelle. Ils permettent de créer un rhizome aux ramifications multiples et puissantes. Ce rhizome est invisible aux yeux de celles et ceux qui regardent mal. 7 rue des Alouettes nous rappelle que, face au mépris des plus grands, le collectif peut être l’un des moyens de résistance. »
Propos recueillis par M.P.S.
Tél. : 04 77 25 14 14.
Des employés trompent leur mélancolie en [...]
Kaïnana Ramadani et Azani V. Ebengou [...]
Pour sa première création, la compagnie Les [...]