« Torpeur », la nouvelle pièce d’Angelin Preljocaj, emporte son ballet vers des territoires inédits
Créée pour Montpellier Danse au cœur d’un [...]
Parmi les 34 propositions artistiques de cette nouvelle édition, des artistes venus de très loin côtoient la création artistique marseillaise, tous unis derrière des enjeux sociétaux et politiques qui traversent des œuvres souvent hybrides.
La danse reste un axe important de la programmation du Festival de Marseille, et elle s’incarne dans une diversité des corps représentés. Aina Alegre invite une centaine d’amateurs de tous âges, pratiquant de danse ou non, à constituer une parade (Parades & Désobéissances) en hommage aux grandes célébrations et processions populaires. C’est la première fois que la Citadelle de Marseille sera ainsi investie, et montrera sous un jour nouveau le Fort d’Entrecasteaux et son architecture emblématique. Sur la place d’armes du Fort Saint-Jean au MUCEM, le Libanais Ali Chahrour se plonge quant à lui dans son histoire personnelle pour nous livrer Du temps où ma mère racontait, entre musique, théâtre et danse.
Regards sur la jeunesse
Benjamin Kahn s’attache aux corps et aux identités d’une génération qu’il traverse dans trois solos différents, en appui sur les interprètes Cherish Menzo, Sati Veyrunes et Théo Aucremanne. Installée à Marseille, Marina Gomes travaille en étroite relation avec la jeunesse des quartiers, et questionne en même temps le sujet des espaces habités. À voir dans deux pièces différentes, Asmanti [Midi-Minuit] et Bach Nord [Sortez les guitares]. Les différences, les marges, et la question du corps politique se retrouvent traitées de différentes façons. C’est le cas chez Claire Cunningham dans son 4 Legs Goods qui expose sa situation de handicap, ou de Lemi Ponifasio sur la communauté Mapuche malmenée par les autorités chiliennes (Amor à la muerte).
Nathalie Yokel
Tél. : 04 91 99 02 50. www.festivaldemarseille.com
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