« Débandade » d’Olivia Grandville met en scène avec nuances la masculinité
Sous la dérision du titre se cache une pièce [...]
Embelli, métamorphosé, sublimé, dévoilé, le corps est au centre du Festival Beaux Gestes, nouvel événement artistique pluridisciplinaire contemporain dans son aspect le plus sensible.
Au Festival Beaux Gestes, le corps n’est jamais figé : il se fabrique, se transforme, se raconte. Sculptural, spectral, vocal, il traverse les disciplines — danse, cirque, théâtre, arts visuels — pour mieux brouiller les repères. Chez la Cie 14:20, il flotte en apesanteur. Avec RI TE, Marlene Monteiro Freitas et Israel Galván le font exploser en langage brut. Dans Traverser les murs opaques, Marion Collé le suspend entre poésie et funambulisme, tandis que Vimala Pons dans Honda romance le déséquilibre avec humour. Raphaëlle Delaunay en révèle les singularités dans le Flux du groupe, Arno Schuitemaker le fait vibrer dans la pénombre, et le collectif Les Idoles le métamorphose à vue. Jean-François Spricigo en capte les visages, Lia Rodrigues l’ouvre à l’amateur. Le CENTQUATRE et L’ORÉAL signent ici ensemble un festival où chaque geste affirme une beauté singulière, une identité mouvante, où le corps est à la fois manifeste, fiction technologique et lieu de soulèvement.
Agnès Izrine
Tél. : 01 53 35 50 00.
Sous la dérision du titre se cache une pièce [...]
Futur remplaçant de Thierry Malandain au [...]
Laura Bachman offre une vision suffisamment [...]