Le Nid de cendres, fleuve aurifère, mise en scène Simon Falguières
Hommage aux pouvoirs du théâtre, éloge de [...]
Via le rituel malgache de la Famadine, lié à l’invocation des défunts, Laurent Lafuma convoque l’esprit du peintre Vincent Van Gogh sur le plateau, dans toute sa complexité et son génie.
Hors de tout académisme, Vincent Van Gogh (1853-1890) est un de ces artistes mystérieux, dont les énigmes ne se résolvent que récemment, telle celle de son oreille coupée, percée en 2020. Nomade, il passa sa vie entre la Belgique, les Pays-Bas, la Provence et la banlieue parisienne, où il se suicide d’une balle dans le thorax. Cette « maladie du voyage », Laurent Lafuma s’en revendique également et c’est à partir d’un voyage à Madagascar qu’il a effectué – et qui fut envisagé par le peintre – que Salomé Laloux-Bars entreprend cette rencontre irrationnelle par le prisme de la Famadine, rituel en forme d’hommage à l’existence passée des êtres, entre ciel et terre. La pensée du théoricien des couleurs, cas psychiatrique pour certains mais aussi être d’exception, sera révélée à la lecture d’une – toute – petite partie de sa correspondance minutieusement conservée. Une plongée dans le vivant et l’au-delà.
Louise Chevillard
à 15h40. Tél : 04 90 33 89 89.
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